Étape 1 : Comprendre la situation politique en Molvanie
Le scénario imaginé en Molvanie.
Dans un pays imaginaire, la Molvanie, une sécession armée est apparue dans les 3 provinces de l’est, afin de réclamer plus de droits linguistiques ainsi qu’une plus large autonomie politique.
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Après un conflit qui a fait plus de 4000 morts, et plus d’un million de déplacés internes, et sous la pression de la communauté internationale, les deux parties au conflit, le gouvernement molvanien ainsi que la République autoproclamée de Kourtansk ont conclu un accord sur l’organisation d’élections dans l’ensemble du territoire, selon des modalités communes : c’est l’accord de Tiki-Tiki.
Ce référendum n’aura qu’une question : l’avenir de la Molvanie. Partition en deux états indépendants ou un état fédéral ?
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Les voix qui s'opposent...
BRANIMIR PERMOV.
Origine de Kourtansk, principale ville de l’Est de la Molvanie, Permov était surtout connu comme "agitateur politique", un peu artiste, un peu écrivain et surtout un peu magouilleur….
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Il est surtout extrêmement ambitieux, et surfe avec agilité sur "le vent de liberté qui agite le drapeau de notre langue" afin d’accéder au poste de délégué général de la République de Kourtansk depuis 3 ans.
Il a su créer des liens forts avec l’extrême droite locale, qui lui fournit armée, police et trafic en tout genre !
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Sa position est telle qu’en 3 ans, il est devenu l’un des hommes les plus riches du pays, en contrôlant notamment le plus grand oléoduc de la région, et donc le pétrole en direction de l’Europe occidentale.
Sa chute entraînerait d’ailleurs des incertitudes sur l’approvisionnement dans certains pays.
Un peu contre toute attente, il a accepté un accord sur le référendum, se disant "certain de son droit à parler sa langue natale" et il a précisé qu’il en accepterait le résultat.
Mais n’a-t-il pas l’air trop sûr de lui ? Excès de confiance, auto-persuasion ou … système de fraude massive déjà en place ?
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IGOR KROMENKO.
Elu en 2007, puis réélu en 2014, il appartient au Parti Nationaliste Molvanien. C’est sa loi sur la pureté de la langue molvanienne qui a fait "exploser" le pays. Garant de l’unité du pays en tant que Président de la République, il a lutté politiquement puis militairement contre "la Sécession des provinces de l’Est". On le dit responsable directement ou indirectement de plusieurs exactions contre des soldats rebelles prisonniers.
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Cependant, un accord avec l’Union Européenne, lui promettant 1 milliard d’euros d’aides directes et indirectes, l’a fait revenir à des propos plus tempérés et à la table des négociations.
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En privé, comme en public, il se dit "être prêt à tout pour garder le pays un et indivisible"…. Même en truquant des élections ?
